Textes variés

Ca s'ra bien mieux dans quelque tremps, se répétait l'adolescente quand j'aurai trouvé mon amant, quand je vivrai une passion ardente.

Ca s'ra bien mieux dans quelque temps, se répétait la jeune femme quand j'aurai mon premier enfant, mon coeur vivra comme une flamme.

Ca s'ra mieux dans quelque temps, disait la maman fatiguée lorsque mes petits seront grands, je caresserai la liberté.

Ca s'ra bien mieux dans quelque temps se disait la femme mûre quand j'aurai des petits enfants qui me raconteront leurs aventures.

C'était bien mieux y'a quelque temps, se répétait la frêle vieille femme. Mais je ne vivrait pas le présent qui m'apportait tant de merveilles.
ZAZOU.

Je demanderais gentiment à un administrateur du forum, de grouper sur ce sujet "Ecouter et Les oiseaux-larmes" Merci d'avance.

ECOUTER

Ecouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un.
C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec les yeux, son visage, son sourire et tout son corps: tu es importante pour moi, tu es intéressante, je suis heureuse que tu sois là...
Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même c'est d'être écouté par une autre!
Ecouter, c'est commencer par se taire. Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expressions de ce genre: "C'est comme moi quand" ou bien "ça me rappelle ce qui m'est arrivé…" Bien souvent ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi.
Ecouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur son monologue, pour se laisser transformer par l'autre.
C'est accepter que l'autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison et s'y installerait, un instant s'asseyant dans notre fauteuil en prenant ses aises.
Ecouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre.
C'est comme pour une promenade avec un ami: marcher à son pas, proche mais sans gêner. Se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui....
Ecouter c'est ne pas chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions.
C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Ecouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se défini lui même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être.
C'est être ouvert positivement à toutes ses idées, à tous ses sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.
Ecouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir les qualités spécifiques qui sont en lui.
Etre attentif a quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution, une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.
Ecouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être encore jamais donné:
De l'attention, du temps, une présence affectueuse.
Apprendre a écouter quelqu'un c'est l'exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses....
C'est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons a nous écouter nous-même, notre corps et toutes nos émotions, c'est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c'est devenir poète, c'est-à-dire sentir le coeur et voir l'âme des choses.

LES OISEAUX-LARMES.

Les larmes sont une sorte d'oiseaux qui habitent le coeur des êtres, quelquefois elles apparaissent en bande. Souvent, ce n'est qu'une seule qui prend son envole pour se poser sur le bord d'une paupière. En s'envolant de nous, ces oiseaux-larmes entraînent comme des pierres sous leurs ailes. Mais pour se rendre jusqu'aux yeux, d'où ils s'échappent, ils doivent lutter contre les vents de l'indifférence, de l'orgueil; Ceux-là qui quelquefois attrappent les oiseaux dans un grand filet, les gardent prisonniers en boule au centre de la gorge.
Ne capturons jamais d'oiseaux-larmes, ce sont les messagers du monde de notre coeur. Ils ont quelque chose à dire, à monter aux autres. Les oiseaux-larmes chantent la beauté de notre être. Lorsqu'une larme jaillit des yeux d'un être pour se laisser glisser sur la joue cueillez-la d'un baiser... elle donnera à vos lèvres des paroles d'amour.

C'est avec plaisir, Excalibur. Penses-tu qu'on doit laisser les "posts" sources ou qu'on peut les supprimer ?

Je te remercie Fleurette, d'avoir tout groupé. Oui, bien sûr tu peux enlever les autres posts, ça fera de la place. Bizzz

Lorsque j'avance dans ce froid terrible, quand ce monde me semble vraiment trop horrible, tu es dans mon coeur une lueur d'espoir. Parfois il me prends l'envie d'abandonner. Dans l'obscurité je me laissse tomber; mais tu es toujours là pour me relever. Aujourd'hui je me sents prêt à tout affronter. Tu as chassé ces nuages de mon ciel, où brille à présent mille brùlants soleils, ce sont tes sourirs qui me font espérer un futur capable de chasser le passé. Je ne trouve pas les mots pour te dire que tu fais de ma vie un éclat de rire. Disons alors tout simplement que je t'aime, et que sans toi je ne suis plus vraiment le même. Cléa Del val

L'amitié.

L'amitié est fragile, souvent évanescente, une parole en trop, une parole absente et celle-ci s'enfuit laissant de lourdes traces sur les coeurs, s'abritant sous une carapace.
L'amitié véritable se doit d'être sincère pour ne pas s'évanouir, elle brûle, éphémère, être à l'écoute aux moments difficiles et partager un peu les périodes futiles.
L'amitié nourrissante se doit d'être un échange et ne peut exister à sens unique sans prendre pour les mains pathétiques, sans perdre sur sa main encore une phalange.
Je connais des gens qui ont beaucoup d'amis que moi je nommerai vulgaires pique-assiètes, car ceux-là ne sont proches que pour faire la fête et s'en vont quand l'ami croule sous les soucis.
L'amitié peut-elle dans ce monde égoïste où elle est prétexte à ces impportunistes présents auprès de vous à toutes fins utiles et se détournent quand vous êtes inutile.

Texte fictif: Je sais que l'amitié vraie exixte, mais elle est rare. ZAZOU

Au père Spicace

Un grand malheur est arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire part. Mardi soir, pendant que l'abbé Nédictine donnait les dernières grâces, l'abbé Quille perdit l'équilibre dans l'escalier et tomba inanimé dans les bras du Père Iscope.
Les révérends pères, en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul soutien. Un seul restait joyeux :le père Fide. Quant à l'abbé Tise, il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet l'aide à comprendre ce qui s'était passé rien n'y fit. Après l'accident de l'abbé Quille, on alla chercher le père Manganate et le père Itoine, les deux médecins de l'abbaye. Ils pensaient ranimer le maheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu après.

Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'abbaye par les célébres cloches du Père Sonnage. La messe fut dite sur une musique de l'abbé Thoven. Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il tomba sur les épaules du père Choir. A la fin de l'homélie, le père Cepteur fit une quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l'abbé N'pé.

A suivre....

Après la messe, une grande discution s'engagea pour le transport de la bière : l'abbé Canne et l'abbé Trave voulaient passer par les champs. Le père clus s'y oposa. l'abbé Casse en fut enchanté. le père San avec sa tête de truc ne voulait rien entendre. Le père vers et le père nicieux semaient le doute dans les esprits.
Finalement on décida que, comme à l'accoutumée, l'abbé Taillère serait chargé du transport du corps du défunt. Devant la tombe creusée par le pére Forateur et en absence du père Missionnaire, l'abbé Nédiction donna l'absolution. Le père Venche et l'abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe. Celle-ci fut recouverte d'une pierre tombale préparée par l'abbé Tonneuse. Sur le chemin du retour, le spectecle fut déchirant.

Le père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin. L'abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La mère Cédes, invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du pèré Igort.
A l'arrivée, le Pèré Sil et l'abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres culinaires du saint Doux. Le père Nod et le père Collateur servirent à boire et chacun put se remettre de ses émotions.

Signé : L'abbé BICI

Par ZABOU.

Il n'est pas plus belle fleur qu'une rose d'automne, quand elle sait que ses jours sont comptés et que près de la fin, généreuse, elle donne encore plus de parfum qu'aux beaux jours d'été dans le brouillard léger d'une aube de Novembre, alors que les oiseaux ne savent plus chanter, elle va défrisser sa robe d'or et d'ombre pour s'offrir aux regards dans toute sa beauté. Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille sitôt qu'il a séché ses larmes de rosée, elle cache ses jours dans son écrin de feuilles pour vivre encore une journée, O! toi qui ne sait pas combien est éphémère la rose qui s'endort et va vers le trépas. Si tu passe près d'elle au jardin de ta mère, je t'en supplie, enfant, non, ne la cueille pas, laisse la retenir la vie qui l'abandonne, suivre des vols d'oiseaux glissant dans le ciel clair. Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne qui se meurt doucement, aux premiers jours d'hiver.

RENE-JEANNE MIGNARD.

Je constate que vous lisez les textes, mais j'aimerai que vous me donniez votre avis, là je recopie à la veuglette, dites moi ce que vous prèférez. Pas un mot c'est frustrant. Aimez vous, dois-je continuer?

Je ne veux pas m'imposer mais, je contate que vous ne répondez à personne, les sujets défilent et pas de réponse! sur presque tous les sujets, chacun met son petit "truc" aucune suite.... ce n'est pas celà un forum, il faut améliorer la discution sinon c'est plat. Notre forum a beaucoup d'inscrits mais pas beaucoup de participants, c'est bien regrètable, je constate que des participants interêssants ne viennent plus, pour cause! Il faut vraiment s'accrocher pour ne pas laisser tomber! faites un effort répondez aux sujets s'il vous plait. Je fais un effort mais ça ne suis pas!!!!! ça décourage.

excalibur a écrit:.... je constate que des participants interêssants ne viennent plus, pour cause!

Merci pour les autres ...!!! :lol!: hi, hi !!!

Plus sérieusement, concernant les textes et citations ....que veux-tu rajouter après des textes tous plus beaux ou originaux les uns que les autres ...? On lit et on apprécie ....!
Bien sûr qu'il faut continuer ....c'est notre petit instant de poësie et de réflexion quotidienne ...!

Je rejoins Krichon dans son propos.
Les textes que tu nous fais parvenir sur le forum sont délectables.Je surf chaque jour pour te lire Excalibure.De plus tous abondent dans mon sens, sur des valeurs simples, mais qui font tellement plaisir.Je te ferais parvenir un avis dorénavant.
A te lire très bientôt.

Je te remercie Krickon de m'encourager à continuer, ta réponse me réconforte, j'avoue que je n'avais plus beaucoup le courage de continuer. Tu sais j'ai écrit "des" paticipants pas "les" participants. Heureusement qu'il en reste encore, sinon ce serait bien dommage que notre forum devienne désert.

Je te remercie toi aussi Karatrompeur nos réponses se sont chevauchées, un encouragement comme celui-là, j'apprécie beaucoup. Je vois donc continuer avec plus de plaisir.

Je fais comme Krichon , Karatrompeur et je pense tous les forumeurs qui te lisent. Je lis et j'apprécie. Merci de continuer. Biz

Un bel aventurier arpentait les sentiers, les deserts et les mers, les monts et les vallées. Un soir la nuit tombant, avisa une maison isolée dans les champs auprès d'un petit bois.
Il frappa à la porte, un chinois lui ouvrit, voulu bien l'héberger à une seule condition : qu'il respecte sa fille car en cas de soucis les suplices chinois seraient sa punition. Le jeune homme accepta en voyant sa laideur supposa que la jeune fille devait faire aussi peur, mais il changea d'avis en voyant la déesse aux formes plantureuses et aux sublimes fesses. Il alla se coucher mais quand sonna minuit torturé qu'il était il rejoignit la fille. Il lui fit son affaire, ma foi fort bel et bien pensant que le vieillard n'en saurait jamais rien. Le lendemain matin quand il se réveilla une pierre bien lourde sur l'estomac. Un message indiquait inscrit à cet endroit: "pierre sur l'estomac : un, supplice chinois." L'homme rit doucement en son for intérieur, les supplices chinois dont il étaient la cible finalement gentils n'avaient rien de terribles, simplement des menaces pour créer des frayeurs. S'approcha des fenêtres, prenant à bras la pierre, la jeta avec force dans la rivière quand il vit un message "deux, supplices chinois la pierre est accrochée au testicule droit." Il vit avec horreur la ficelle emportée par le poids du caillou, sauta sans hésiter préférant un bain froid à la perte de soi, pestant conte le sort et ce maudit chinois. Mais lors de son plongeon, cloué à un poteau un troisième message qui disait en ces mots: "le trosième supplice: au pied du lit fixé le testucule gauche en guise de trophée."
ZAZOU.

Que me disent ses vieux prisonniers à jamais de ces papiers jaunis par le temps écloulé? Que disent ces visages qui pour l'éternité sont fixés au-delà de leur lointain passé?
J'observe leurs visages tentant de deviner tout au fond de leurs yeux les souvenirs éteints, mémoires oubliées dans les faces ridées désirant s'échapper de leurs cadres d'étain.
Je décide soudain d'aller à leur rencontre, entreprends d'arrêter le cliquetis des montres et saisis prestement les mains parcheminées, qui à travers les ans veulent m'acheminer.
Je me retrouve alors en dedans d'un cantou où les flammes de l'âtre lèchent un gros chaudron dans lequel frémissent pommes de terre et choux qui accompagne la viande de cochon.
Se partage la hotte le profane et sacré farine et eau bénite, mortiers et vièges blanches bougeoirs et cricifix décoré d'une branche. Les fers à repasser côtoient le bénitier.
Au centre de la pièce le fauteuil de l'aînée avec sa chaufferette pour reposer les pieds. La grand mère tricote, cadre et coud des tricots berçant le dernier-né couché dans son berceau.
Le grand père s'occupe, assis au coffre à sel. Il tresse patiemment des corbeilles d'osier.

ZAZOU.

Dans un hôpital un patient gravement malade. La famille se réunit dans la salle d'attente et, enfin, un médecin arrive, fatigué et triste:
- Je suis désolé d'être porteur de mauvaises nouveles dit-il en voyant l'expression d'inquiétude sur les visages:
- Le seul espoir pour votre proche est une greffe du cerveau, c'est une chose expérimentale et risquée, et économiquement tout à votre charge. Les membres de la famille restent assis en écoutant ces bien tristes nouvelles. Puis l'un d'eux demande:
- Combien coûte un cerveau?
- Ca dépend reprend le médecin 5.000 euros un cerveau d'homme, 2.000 euros un cerveau de femme. Un long silence envahit la salle, et les hommes présents essaient de ne pas rire et évitent le regard de femmes, même si certains d'entre eux ébauchent un sourire.
Finalement, un homme poussé par la curiosité demande:
- Docteur, pourquoi cette différence de prix?
Le médecin souriant devant une question pour lui si innocente répond:
- Les cerveaux féminins coûtent moins cher car ce sont les seules à avoir servi, les autres sont comme neuf.

Un grand coucou à tous les hommes qui auront ébauché ce fameux sourire à la moitier du récit et gros bisous aux femmes qui auront sourit à la fin.

ZAZOU.

Ce n'est qu'un petit geste rien d'abracabrantesque un petit mot gentil une pensée ici?
Ce n'est qu'un petit geste dans cette vie terrestre, un peu de réconfort tel un précieux trésor.
Ce n'est qu'un petit geste et le coeur s'en déleste, pour donner du bonheur quelques brins de douceur.
Ce n'est qu'un petit geste c'est pas le Mont Everest, offrir quelques secondes en dehors de ce monde.
Ce n'est qu'un petit geste oh! rien de bien dantesque, aucune exubérance une simple présence.
Ce n'est qu'un petit geste....

ZAZOU

L'orgueil de la rose.

La rose du jardin, hautaine et méprisante boudait la compagnie des hôtes de ces lieux, vaniteuse et coquette, jouait l'indiférente se croyait plus briante que l'astre de nos cieux. Elle chassait l'intrus d'un mouvement de tête, agitant méchament ses pétales de soie. Pauvres hyménoptères arrêtés dans leur quête de la poudre dorée sur le joli minois. Gonfflée par son orgueil, pétrie de suffisance la dame de velours du haut de sa fièté fuyait la populace des couleurs de ces prés grimaçant à leur vue sans la moindre élégance. Un jour des légions de pucerons cupides attaquèrent la belle de leurs bouches avides. Elle eut beau hérisser ses cruelles épines, rien n'y fit elle était la proie d'une rapine. Et nul ne secourut la pauvre harcelée, nulle voix ne souffla un cri de compassion tant sa vile attitude avait scellé de cette solitude dénuée de passion. C'est alors qu'arriva d'un vif bruissement d'ailes petite demoiselle, superbe coccinelle à la robe de pourpre ornée de pois nacrés. De ces montres verdatres, elle fit son dîner. La rose était confuse face au coléoptère elle se confondait en vains remerciements. La bête du bon Dieu mit fin à ses tourments lui dit "tourne-toi donc vers tes soeurs et tes frères!"

Depuis cette leçon de solidarité la reine de satin fut bien plus généreuse accueillant ses amis sans animosité.
ZAZOU.

Le temps de la sagesse.


La vieillesse c'est l'hiver, hélas pour beaucoup de personnes, mais pour les sages et les optimistes c'est le temps heureux et fécond de la moisson. Aussi longtemps que l'on conserve ses facultés d'émerveillement, on retarde d'autant la vieillesse. La vie toute entière d'un être humain dépend de deux ou trois "oui" et de deux ou trois "non" entre seize et vingt cinq ans. La vieillesse arrive brusquement, comme la neige. Un matin on se réveille, on s'aperçoit que tout est blanc. C'est en veillissant qu'on apprend à rester jeune. Si quelqu'un affirme qu'il est capable de faire ce qu'il faisait à vingt cinq ans c'est qu'il ne faisait pas grand chose à cet âge. La vieillesse embellit tout. Elle a l'effet du soleil au couchant sur les beaux crépuscules de l'automne. On se débarrasse généralement de ses défauts en vieillissant parce qu'ils ne servent à rien. Il y a quatre grandes époques de la vie d'un homme, celle où l'on croît au père Noël; celle où l'on ne croît plus au père Noël; celle où on est le père Noël; celle où l'on ressemble au Père Noël.

Le bon côté des choses, c'est qu'on est plus jeune qu'on ne le sera jamais. Celui qui déclare être trop vieux pour apprendre quelque chose l'a probablement toujours été. ZAZOU.

excalibur a écrit:...... La vieillesse arrive brusquement, comme la neige. Un matin on se réveille, on s'aperçoit que tout est blanc. C'est en veillissant qu'on apprend à rester jeune. Si quelqu'un affirme qu'il est capable de faire ce qu'il faisait à vingt cinq ans c'est qu'il ne faisait pas grand chose à cet âge. La vieillesse embellit tout. Elle a l'effet du soleil au couchant sur les beaux crépuscules de l'automne. On se débarrasse généralement de ses défauts en vieillissant parce qu'ils ne servent à rien....

....Le bon côté des choses, c'est qu'on est toujours plus jeune qu'on ne le sera jamais. Celui qui déclare être trop vieux pour apprendre quelque chose l'a probablement toujours été. ...

Quelques belles phrases là dedans ... !!! J'adore ...!!