Textes variés

Lorsque j'aurai fini ma route, au dernier train de mon dernier adieu, je voudrai bien partir heureux, quitter enfin mes nuits de doutes. Il me faudra pousser la porte et embarquer sans espoir de retour pour le pays de l'éternel séjour sans défile et sans escorte. J'épouserai ma solitude, compagne froide de mes longues nuits et la brume grise de mes jours de pluie, ma soeur de haine et d'inquiétude. Bien que n'ayant aucun bagage, j'emporterai les mille et une fleurs que j'avais cueilli au détour du bonheur chez tous mes amis de passage. Le souvenir des jours de peine s'effacera dans le dernier matin et je n'aurai dans le creux de mes mains que le regard de ceux que j'aime. et si je n'ai vécu ma vie que pour aimer d'un impossible amour que de rêver qu'il rime avec toujours. Et si c'était une naissance, une autre terre et un autre soleil? Et si c'était comme un autre reveil, une autre éternité renaissante?
Le cri de l'homme qui meurt est un messge confié aux étoiles, et son corps une bouteille à la mer. Il ne sait quand, il ne sait où, sur quelle rive il accostera, entre quels bras il sera recueilli, de quelle nuit ou de quelle lumière il sera revêtu.


Michel SCOUARNEC . Je me pose la question "est-ce la bonne orthographe?"

Un vieux pêcheur à la retraite, malade et fatigué, habitait chez son fils, sa belle fille et leur fils de 8 ans, comme c'était la coutume en ce temps là.
Les mains du vieille homme tremblaient et sa vue n'était pas tellement bonne non plus, ce qui rendait la tâche difficile quelquefois, surtout à l'heure des repas, car tout comme un enfant un peu de nourriture sur le plancher, une assiette qui vole en éclat ou un verre de lait sur la nappe. Un matin la belle fille dit à son mari "il faut faire quelque chose avec ton père, je suis fatiguée de tout ramasser? Alors on installa une petite table dans un coin de sa chambre et on lui trouva un petit bol en bois, c'est là qu'il mangera à l'avenir, au moins pendant les repas on n'aura pas à subir ses maladresses, ainsi plus de vaisselle cassée. Quand arrivait l'heure des repas le jeune garçon jetait un coup d'oeil vers la chambre de son grand père, les larmes coulaient sur sa joue, et regardait tout ça en silence. Un soir avant le souper, le père vit son fils qui s'amusait dans l'atelier, "que fais-tu là fiston?" "Je fabrique un bol pour toi et un pour maman quand vous serez trop vieux et maladroits pour manger à la table avec nous." Le père fût incapable de dire un mot... On oublie trop souvent que nous aussi nous vieillirons un jour... il n'a pu fermer l'oeil de la nuit. Le lendemain matin en s'éveillant, il raconta toute l'histoire à son épouse et quand arriva l'heure du déjeuner, il prit son père par la main et le fit s'assoir à la table familliale et cette fois-ci les larmes qui coulaient sur la joue du grand père et bien! Je crois que c'était des larmes de joie.
Nous sommes tous sur un navire qui nous mène vers notre destinée, à nous de hisser les voiles sur le bon côté du vent.
Quand on laisse parler son coeur, pas besoin de choisir ses mots, ni ses gestes, le coeur entend bien mieux que les oreilles.

SUZANNE.

Un chômeur postule pour un poste de déboucheur de "chiottes" chez Microsf. Le chef des sources humaines le convoque à un entretien, lui fait passer un teste avec une ventouse neuve."
Il lui dit :
- Tu es engagé, donnes-moi ton email et je t'enverai le formulaire rempli ainsi que la date et l'heure auxquelles tu devras te présenter pour commencer ton travail.
L'homme désespéré répond : qu'il n'a pas d'ordinateur, et donc pas d'email. Le DRH lui dit qu'il est désolé que si il n'a pas d'email cela signifie que virtuellement il n'existe pas, il ne peut avoir le job.
L'homme sort désèpéré sans savoir que faire avec seulement 10 dolards en poche. Alors il décide d'aller au supermarché et d'acheter 10kg de fraises. En vendant ses fraises au kg, en faisant du porte à porte, en deux heures il doublerait son capi
tal, il pépète l'opération encore trois fois et revient avec 60 dolars. Donc se dit-il, de cette manière je pourrais survivre. Plein de courage, de détermination il part chaque jour plus tôt et rentre plus tard fatigué chez lui, mais ainsi il triple, quadruple son argent chaque jour. Il peut acheter une charette, puis l'échange contre un camion et en peu de temps se retrouve à la tête d'une petite flotte de camions de livraison.
5 ans plutard, notre homme est maintenent propriétaire d'un des plus grand réseaux de distribution alimentaire des USA.
Il pense alors au future de sa famille et décide de prendre une assurance vie. Il appelle un assureur, choisit un plan d'asurance et quand la conversation prend fin, l'assureur lui demande son email pour lui envoyer sa proposition de contrat. répond qu'il n'a pas d'email. Curieux, lui dit l'assureur vous n'avez n'avez pas d'email? Et vous êtes arriver à construire cet empire? Imaginez où vous seriez si vous aviez eut un email.
L'homme refléchit et répondit:
- Je serais déboucheur de "chiottes chez Microsoft"!!!!!!






[left]

Deux amis étaient perdus dans un désert aride, sous un soleil brûlant en ayant qu'une trés faible quantité d'eau. Au bout d'un moment la chaleur est telle qu'ils en viennent à se disputer les dernières gouttes, l'un des deux donne une giffle à l'autre. Ce dernier endolori mais sans rien dire écrit dans le sable "aujourdhui mon ami m'a frappé. Etonné, son ami ne rétorqua pourtant rien; il s'excusa et tous deux continuèrent leur chemin. Le lendemain ils arrivent à une oasis. Assitôt arrivés, ils allèrent se baigner dans un point d'eau. Mais celui qui avait écrit sur le sable perdit connaissance et se noya, son ami plongea alors et le ramena sur la terre ferme. Après avoir repris son souffle celui-ci prit une pierre et y grava ces mots "aujour'hui mon ami m'a souvé la vie". Celui qui avait donné la giffle et sauvé la vie de son ami lui demanda "quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu écris sur la pierre. Pourquoi?"
Quand quelqu'un vous blesse, nous devons l'écrire sur le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer. Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer.
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

Une fée dit à un couple marié :
- Pour avoir été un couple exemplaire depuis 25ans je vous accorde à chacun de vous un voeu.
La femme dit alors:
- Je voudrais faire le tour du monde avec mon mari adoré.
La fée agite sa baguette magique, abracadabran, des billets d'avion apparaîsent dans la main de la femme.
Maintenant c'est la tour du mari.
- Euh! c'est un instant très romantique mais une opportunité comme celle-là n'arrive qu'une fois dans la vie. Alors je suis désolé ma chérie, mais j'aimerai avoir une femme 30ans plus jeune que moi, elle terriblement déçue, mais un voeu est un voeu.
La fée fait un cercle avec sa baguette magique..
Abracadabrant! Soudain le mari à 90 ans.

Quelques hommes sont des salauds, mais les fées sont DES FEMMES!!!

Dans un grand plat du bonheur versez tout d'abord de la joie de vivre à ras bord, mélangez avec du concentré d'amitié. Prenez une bonne tranche de rigolade que vous saupoudrez de fous rires. Pimentez de quelques grains de folie. Servez avec une pêche d'enfer, et faite durer longtemps.
A consommer sans modération.

Assis à nos bureaux, nous tapons sur nos claviers en regardant fixement nos écrans. Avec nos souris nous errons comme dans un labyrinthe à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Nous bavardons avec l'un ou l'autre, nous tapons nos peines et nos chagrins. Nous formons des petits groupes pour blaguer, rire ou s'entraider. Nous attendons un message, nous regardons l'identification mais c'est toujours le même "un ami sans visage". Nous envoyons des calins, de étreintes et parfois nou flirtons, quelques fois des amitiés se développent au passage. Pourquoi, sommes nous si seul? Pourquoi sur l'écran sommes nous si hardis, pour faire le recit de nos secrèts et partager les plus profondes de nos pensées, avec des amis sans visage? La réponse est simple... Souvent nous voulons parler à nos enfants, à nos parents, à quelqu'un de proche, mais il est difficile parfois de communiquer avec eux, ils travaillent, ils ont leurs petites familles, ils nous aiment ça nous le savons, ils sont tellement pris par leur vie que nous restons malgré tout en dehors de leur univers, comprendraient-ils nos engoisses? Ce n'est pas sûr, nous restons dans nos murs, attaché à cette petite machine éclairée dans notre nuit. Alors qu'il est si facile de parler avec un ami sans visage.

Je vous remercie de lire les textes variés, celà me bien plaisir et me donne l'envie de continuer. Il ont été lus plus de 2.000 fois depuis le début. Merci encore à vous tous. Amicalement.

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 50 euros, il demande à l'assistance:
- Qui aimerai avoir ce billet?
Les mains commencent à se lever, alors il dit:
- Je vais donner ce billet de 50 euros à l'un d'entre vous, mais laissez moi d'abord faire une expérience. Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :
- Est-ce que vous voulez toujours ce billet?
Les mains continuent à se lever.
- Bon d'accord, mais que se passera-t-il si je fais celà?
Il jette le billet froissé par terre et saute dessus à pieds joints, l'écrasant autant qu'il est possible, le recouvre de poussière de plancher. Ensuite il demande:
- Qui veut encore le billet?
Evidemment les mains continuent à se lever.
Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changée, il vaut toujours 50 euros. Plusieures fois dans votre vie vous avez été froissé, rejeté, souillé par des gens, des évènements. Vous avez l'impression que vous ne valez plus rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changée aux yeux des personnes qui vous aiment, qui croient en vous. La valeur d'une personne ne tient pas à ce qu'elle a fait ou n'a pas fait. La valeur est dans votre coeur, dans votre bonté avec les personnes fragiles, l'amour que l'on voit dans votre regard. Vous pouvez toujours recommencer et atteindre un jour vos objectifs car votre valeur demeure toujours intacte.

C'est bien dit.

Un présumé étudiant dans un autobus plein à craquer pris le temps d'expliquer à un monsieur âgé assis à ses côtés pourquoi la vieille
génération ne peut pas comprendre celle des jeunes.

« -Vous êtes nés et avez grandi dans un monde différent, presque primitif » dit-il d'une voix assez forte pour être entendue par tous. « -Les jeunes d'aujourd'hui nous avons grandi avec internet, la télévision, les avions, les jets, les voyages dans l'espace, l'homme marchant sur la lune. Nos sondes spatiales ont visité Mars 'nous avons des bateaux à énergie nucléaire et des voitures électriques et à hydrogène, des ordinateurs qui calculent quasiment à la vitesse de la lumière. Et encore plus. »

Après un bref silence, l'homme âgé lui répondit :
« -Tu as raison jeune homme, nous n'avions pas toutes ces choses quand nous étions jeunes ' par conséquent nous les avons inventées ! Et maintenant jeune petit con arrogant, dis-moi ce que TOI tu prépares pour la génération suivante. »



Les applaudissements furent logiquement tonitruants.

La réponse est bonne et justifié. Faire la grève à 15 ans pour la retraite, que ferons-ils à 35 ans?

Je trouve que tu as pris vite l'habitude de t'installer dans ma vie. Pourtant tu n'as pas demandé mon avis... Je n'apprécie pas ton attitude. Telle une amie tu viens me rendre visite. Les aiguilles de l'horloge se sont arrêtées de tourner, cela me semble durer une éternité. Ta compagnie me rend bien triste. Bonjour, bonsoir... tu me racontes toujours la même histoire. Voilà, à chaque fois tu me donnes le cafard. Je devrais te laisser sur le trottoir, ne plus t'ouvrir ma porte, connaître quelqu'un d'autre. Non! je ne te sers plus à boire, pour toi je ferme le bar... Quand viendras-tu? Mon amie tant attendue dont la présence me réconfortera, auprès de moi, tu resteras, tes histoires me feront rire à pleurer tel un enfant je m'endormirai harassé. Que de bons moments nous passerons ensemble, pourtant ces moments-là bien loin cela me semble. Stop! Il faut que j'arrête de rêver, ce jour-là n'est pas encore arrivé. Solitude ta présence est encore trop pesante. Oh! comme cela me désenchante.

Laurence H.